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DU CHATELET DE PARIS.
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aboutissant par derrière au prieuré de Saint-Julien-le-Pauvre. — 6 mai i552 (fol. 34a).
4208. — Martin de Saint-Rémy, marchand ct laboureur à.Douains, près Pacy en Nor­mandie : donation à Jacques Quénet, compa­gnon brodeur, demeurant à Paris, rue Saint-Honoré, ct à Perrette de Saint-Rémy, sa femme, nièce du donateur, de quinze perches dc masure a Douains, -ad ce qu'ilz aient mieulx de quoy vivre cy après n. — 4 mai 1 55a (fol. 34a v°).
4209.  — Christophe, comte de Rocquen-dorf et de Gondestor, marquis des IIes d'or cn Provence, seigneur de Condé et de Dornez, grand maitre héréditaire d'Autriche, gentil­homme ordinaire de la Chambre du Roi, -le­quel saichant le Roy nostre souverain seigneur luy avoir inf eude par cy devant, baillé, remis et donné lesdictes Isles d'ierres, dictes les Isles d'or, pour les avoir, tenir et possedder en fief franc et noble d'icellui seigneur Roy et ,en tiltre de marquisat,et en povoir disposer à
sa volunté,aux privilleiges, franchises et libér­iez plus à plain contenuz et déclarez es lettres patentes de ladicte infeudation, vériffiées en la Chambre des Comptes ou des maistres ràtionnaulx de Provence, remémorant Ies agréables plaisirs à luy faictz par noble sei­gneur Gabriel de Luctz, seigneur d'Aramon, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roy nostre dit seigneur, embassadeur pour ledict seigneur en Levant, mesmement estant icellui seigneur conte de Roquendolfe détenu pri­sonnier par les gens du Grand Seigneur Turcq, des mains desquelz ledict seigneur d'Aramon l'auroit faict évader et l'auroit mis en liberté, chose qui fie peult bonnement recevoir esti­mation ne récompense suffisante, désirant de sa part le recongnoistre..., donne, cedde quicte et transporte par tiltre de donation rémunératoire desdictz grandz et inestimables plaisirs par luy receuz dudict seigneur d'Ara­mon , à icelluy seigneur, absent audict pays de Levant pour les affaires du Roy cn ladicte
charge d'ambassadeur», representé par Étienne Roux, son maître d'hôtel, lesdites Iles d'or dites!, et nommées d'Hyères, situées et assises audit .pays de Provence,, à charge de prêter serment de fidélité et hommage au Roi, de lui payer le droit dudit fief qui est de i o mailles d'or par an, et à chaque mutation de seigneur un -faucons or, portant sonnettes d'or et ver-velles aux armes dudict seigneur Roy..., avec le chapperon de soye ayant les armes d'icelluy seigneur Roy' de chacun costé, et au bas des longes les armes dudict seigneur marquis des­dictes Isles», avec la ratification et approba­tion de cette donation par Henri II, roi de France. <tDésirans, est-il dit dans le préam­bule de ces lettres, faire mettre en labeur, nature et valleur les trois ysles, nommées les Isles d'ierres, scituees et assises devant les villes d'Yerres, Brigançon elBourgues (Bormes), ou diocèse [de] Tholon, la première appellée l'isle de Regneau (Bagau), confrontant, vers le Po­nant avec l'isle de Pourcquerolles, la-seconde, * vers le Levant, appellée Porte Croix, où y à ung port appellé Portociroguo, et la tierce appellée l'Isle de Levant, où est assis ung port appellé le Tillot, durant jusques à ung petit rocq qui s'appelle l'Esquillaude, d' ancienneté inhabitée, esquelles soulloit estre le rclïuges des gallères, fustes, navires et vesseaulx des pirattes et cor-soraires infidelles ct de noz autres ennemys, . nous voullans courir sus en nostre coste du­dict Provence, nous eussions pour icelles ha­biter et peupler, et aussi préserver ceulx qui y habiteroient des maulx, pilleries etrançonne-mens desdiz pirattes, corsaires et ennemys, mys lesdictes Isles d'ierres es mains; et en la joissance et possession de nostre amé et féal gentilhomme ordinaire de nostre Chambre, Cristofle, conte de Roquendolfe, que nous avons voulu estre, comme aussi sont à pre­sent appellées les Isles d'Or, et icelles créées et érigées en tiltre de marquisat.,., ainsi qu'il est plus à plain porté et déclaré par les lettres de don, cession et transport..., donnez ou moys dc 'dccenibie mil cinq cens quarante